Saint(e)s du Moyen-Âge
• Antonino Pierozzi de Forciglioni, plus connu comme saint Antonin de Florence, né en 1389 à Florence, religieux italien entré dans l’ordre dominicain en 1405, archevêque de Florence de 1446 à sa mort, le 2 mai 1459 à Montughi, est un représentant du courant dominicain réformateur dit « de l’observance ». Il est vénéré comme saint par l’Église catholique et fêté le 2 mai depuis 1969 (le 10 mai entre 1683 et 1969).
• Fernando Martins de Bulhões, en religion Frère Antoine, né en 1195 à Lisbonne et mort le 13 juin 1231 près de Padoue (Italie), est un prêtre franciscain, maître de doctrine spirituelle, prédicateur de renom et thaumaturge, qui fut canonisé en 1232, moins d’un an après sa mort, et déclaré docteur de l’Église en 1946. Liturgiquement, il est commémoré le 13 juin et vénéré sous le nom de saint Antoine de Padoue.
• Benoît l’Africain (San Fratello, 1526 – Palerme, 4 avril 1589), moine, est béatifié le 15 mai 1743 par Benoît XIV et canonisé par Pie VII le 24 mai 1807. Il est le protecteur céleste de la ville de Palerme et le saint patron des Noirs en Amérique du Nord.
• Brigitte Birgersdotter ou Sainte Brigitte de Suède est née en 1303 en Suède. Mère de huit enfants dont Catherine de Suède, elle devient veuve en 1344. Après s’être retirée au monastère d’Alvastra, elle se fixe en 1349 à Rome où elle se consacre à des pèlerinages, une vie d’intense apostolat et de prière assidue. Renommée pour ses prophéties et ses révélations mystiques, elle est connue pour ses prises de position politiques et religieuses n’hésitant pas à donner ses avis aussi bien sur la gouvernance des États que de la papauté réfugiée à Avignon. Après un pèlerinage en Palestine, elle mourut à Rome le 23 juillet 1373.
• Camille de Lellis, né le 25 mai 1550, à Bucchianico dans les Abruzzes (Italie) et décédé à Rome, le 14 juillet 1614, est un prêtre religieux catholique italien. Après un incurable ulcère à la jambe qui lui fit rencontrer la foi, il fut infirmier à Rome. Il est le fondateur de l’ordre des Camilliens (clercs réguliers des Infirmes) et, à ce titre, est pour les catholiques le protecteur — avec Jean de Dieu — des hôpitaux et des malades.
• Catherine Benincasa, en religion Catherine de Sienne (en italien Caterina da Siena), née le 25 mars 1347 à Sienne, en Toscane, et décédée le 29 avril 1380 à 33 ans à Rome, est une tertiaire dominicaine mystique, qui a exercé une grande influence sur l’Église catholique. Elle est déclarée sainte et docteur de l’Église.
• Claire de Montefalco (1268-1308) est une religieuse augustine italienne. Un siècle avant sa consœur, sainte Rita de Cascia, elle a développé une spiritualité de la Passion du Christ et vécu une expérience mystique de stigmatisation intérieure. Elle a été canonisée en 1881 par Léon XIII. Sa mémoire se célèbre le 17 août.
• François d’Assise, né Giovanni di Pietro Bernardone à Assise (Italie) en 1181 ou 11821 et mort le 3 octobre 1226, est un religieux catholique italien, diacre et fondateur de l’ordre des Frères mineurs caractérisé par la joie, la pauvreté, l’évangélisation et l’amour de la Création divine. Il est canonisé dès 1228 par le pape Grégoire IX et commémoré le 4 octobre dans le calendrier liturgique catholique. François d’Assise est considéré comme le précurseur du dialogue interreligieux.
• Jean de Matha est un religieux français, né le 23 juin 1160 à Faucon-de-Barcelonnette et mort à Rome le 17 décembre 1213. Il est le fondateur, avec saint Félix de Valois, de l’Ordre de la Sainte Trinité (appelé aussi Ordre de la Très Sainte Trinité pour la Rédemption des captifs, ou Trinitaires).
• Marguerite Manchini, appelée sœur Rita de Cascia communément simplifiée en Rita, née en mai 1381 à Roccaporena (Ombrie, Italie) et morte le 22 mai 1457 à Cascia (Ombrie, Italie), est une religieuse italienne de l’ordre des Augustins. Son corps incorrompu reste dans la Basilique Sainte-Rita de Cascia. Elle est invoquée pour les causes désespérées.
• Saint Roch (né à Montpellier vers 1350, mort à Voghera vers 1378), Sant Ròc en occitan, est un pèlerin et thaumaturge français, honoré le 16 août. Il est le saint patron des pèlerins et de nombreuses confréries ou corporations : chirurgiens, dermatologues, apothicaires, paveurs de rues, fourreurs, pelletiers, fripiers, cardeurs, et aussi le protecteur des animaux. Son culte, né d’abord en France et en Italie, est devenu très populaire et s’est répandu dans le monde entier.
• Thomas d’Aquin, né le 28 janvier 1225, mort le 7 mars 1274, est un religieux de l’ordre dominicain, célèbre pour son œuvre théologique et philosophique.
• Hildegarde de Bingen (en allemand : Hildegard von Bingen), née en 1098 à Bermersheim vor der Höhe près d’Alzey (Hesse rhénane) et morte le 17 septembre 1179 à Rupertsberg (près de Bingen), est une moniale bénédictine allemande. Docteur de l’Église, elle a développé de nombreux talents, étant à la fois abbesse, mystique, visionnaire, illustratrice, compositrice, poétesse, fondatrice et prédicatrice franconienne. Elle est aussi une figure marquant l’apogée de la médecine monastique à la fin du Haut Moyen Âge.
• Saint Gilles l’Ermite, est un moine légendaire du sud de la France qui aurait vécu au 7e siècle. Sanctifié par les bénédictins de Saint-Gilles dès le 8e siècle, il a connu un culte médiéval extrêmement populaire, comme l’attestent l’usage du prénom Gilles.
• Jan Hus, né entre 1369 et 1372 à Husinec (royaume de Bohême) et mort supplicié le 6 juillet 1415 à Constance (principauté épiscopale de Constance), est un théologien, universitaire et réformateur religieux tchèque.
• Sainte Julian of Norwich née aux environs de 1342 et décédée en 1416, est une religieuse mystique anglaise à qui l’on doit de très belles révélations sur l’amour inconditionnel de Dieu.
• Sainte Odile née vers 660, peut-être à Obernai (Bas-Rhin), morte en 720 à Hohenbourg, est une dame de l’époque mérovingienne, fille du duc Etichon-Adalric d’Alsace, fondatrice et abbesse du monastère de Hohenbourg, sur l’actuel mont Sainte-Odile.