Thérèse-Bertrand-Fontaine
Thérèse Bertrand-Fontaine
15 octobre 1895 – 24 décembre 1987, Paris
Elle fut avant tout la première femme médecin des hôpitaux de Paris, en 1930, et, en 1969, la troisième membre féminine de l’Académie de médecine (et la première à l’être en tant que médecin).
Ses travaux de recherches se sont focalisés sur les pneumonies, les maladies rénales et hépatiques et l’amylose.
Durant la Seconde Guerre mondiale, alors qu’elle est chef de service à Lariboisière puis à Fernand-Widal (Maison Dubois), elle est en charge de la « Défense passive », qui vise à protéger les populations, surveiller l’occupant, alerter les réseaux de résistances actives, lutter contre la désinformation et la propagande nazies en fournissant des informations alliées. Elle fait également partie du Comité directeur de la Résistance médicale. Le rôle de cet organisme, en plus de structurer les actions de résistance des médecins (soin apportés aux personnes recherchées, dissimulation de ces mêmes personnes, certificats d’invalidité de complaisance, etc.) a pour but de prévoir l’épuration et la réorganisation de la profession médicale après la Libération.
Après guerre, elle poursuit sa carrière a l’hôpital Beaujon puis l’hôpital Émile-Roux.